Les croyances limitantes

Introduction. 

Je vais introduire brièvement les croyances limitantes. La première chose qui vous vient peut-être à l'esprit lorsque l'on parle de croyances, c'est de penser tout de suite aux religions.
Alors oui, les religions font partie des croyances en général, mais une croyance est bien plus qu'une simple adhésion religieuse. C'est quelque chose en quoi on croit fermement, sans forcément avoir de fondement solide pour déterminer si ce qu'on nous propose est véritablement une vérité ou juste une croyance. Posez-vous cette simple question : qui a défini cela ? D'où provient cette chose, cette vérité qui nous est imposée comme étant la vérité ? Est-ce quelque chose qui repose sur des preuves infaillibles, scientifiques ? Ou est-ce purement une question de croyance? Les croyances peuvent prendre diverses formes et tout le monde en a.

Définition de la croyance. 

Une croyance est l'action decroire en quelque chose qui nous semble vrai, vraisemblable ou possible, en l'existence, en la vérité d'une doctrine ou d'une opinion professée dans un
cadre religieux, philosophique, politique voire familial. Pour ma part, ces croyances proviennent souvent de notre lignée familiale, de nos parents, grands-parents, ainsi que de l'école. Elles nous sont inculquées dès notre enfance et transmises de génération en génération. Les croyances peuvent être bénéfiques si elles ne nous limitent pas dans nos actions, nos libertés, nos pensées, notre personnalité et dans l'utilisation de notre libre arbitre. Elles peuvent être d'ordre religieux, psychologique, psychique, nous endoctrinant et nous poussant à agir fidèlement aux traditions reçues, indépendamment de notre volonté, afin d'assurer la continuité et la descendance familiale.

Questionnements sur les croyances limitantes .


On peut commencer par de simples questionnements. Pouvez-vous vivre de façon indépendante ? Si je vous pose la question, quelle est la somme maximale que vous pourriez gagner au meilleur de votre carrière ? Ou selon vous, combien de temps peut vivre un couple heureux ? Les réponses varieront en fonction des personnes, de leur milieu de vie, de leur profession, de leur statut social, et toutes ces réponses seront purement issues des croyances qui leur sont propres.

Il n'y a pas de règles dans ces réponses, et il faut également faire attention à ce que l'on appelle les réponses auto-suggestives. Toutes les choses auxquelles vous croyez vont s'immiscer dans votre esprit, car votre cerveau ne voit que ce qu'il croit. Imaginez que vous ayez la croyance d'attirer uniquement les personnes néfastes pour vous. D'autres diront qu'ils n'attirent que les personnes en difficulté. Si cette croyance est profondément ancrée en vous, votre cerveau ne reconnaîtra que celle-là, éludant toutes les autres personnes qui ne répondraient pas à ce critère. Alors, si votre cerveau ne vous montre pas toutes les personnes que vous pourriez qualifier de gentilles, vous n'allez donc pas vous intéresser à elles. Et elles n'entreront pas dans votre vie, ne laissant place qu'à celles
que vous qualifiez de perturbantes ou en difficulté. Cela renforcera vos croyances personnelles et les ancrera davantage en vous. D'où l'importance de travailler sur les croyances.

Pourquoi travailler sur les croyances limitantes. 

Il existe deux sortes de croyances : les croyances aidantes et les croyances limitantes. La première chose à faire est d'identifier vos croyances, puis de qualifier si elles sont aidantes ou limitantes, car une même croyance peut être aidante chez une personne et limitante chez une autre.
Imaginons une personne qui croit qu'il n'y a rien après la mort, que tout s'éteint. Cette croyance peut être aidante pour elle, car elle vit pleinement chaque instant de sa vie. Chez une autre personne partageant la même croyance, cela peut créer une angoisse, l'empêchant d'avancer dans sa vie, car elle se rapproche de cette échéance. Dans ce cas, la croyance devient limitante.

La troisième étape consiste à se demander si nous sommes prêts à dépasser cette limite. Si cette croyance limitante nous empêche d'avancer dans notre vie aujourd'hui, sommes-nous prêts à la dépasser ? Si nous sommes prêts à voir ce qu'il y a derrière cette limite, c'est un bon moyen de la tester.

Posez-vous la question : y a-t-il quelqu'un quelque part dans le monde dans la même situation que moi qui a pu dépasser cette limite ? Si la réponse est oui, alors il n'y a aucune
raison pour que vous ne puissiez pas la dépasser vous aussi.

Autres croyances limitantes.

Les croyances peuvent aussiêtre, selon certains points de vue, un état d'esprit ou des croyances à votre sujet qui vous freinent d'une manière ou d'une autre. Une fois ancrées dans votre esprit, elles brouillent votre perception de la réalité, vous freinent, vous bloquent, vous empêchent d'évoluer, de réaliser vos projets, vous poussent à vous saboter et vous empêchent d'atteindre votre plein potentiel et capacités. Les croyances limitantes peuvent également être appelées croyances irréalistes ou irrationnelles. Elles sont une construction personnelle, résultant d'influences diverses telles que votre environnement socioculturel, votre cercle amical, votre cercle familial, votre éducation, et parasitant
votre manière de penser.

Sept peurs et croyances qui vous freinent.

Sept peurs et croyances limitantes peuvent vous freiner et vous empêcher de vivre la vie que vous souhaitez. L'objectif est non pas de stigmatiser, mais de vous donner l'occasion de les identifier et de les considérer comme des alliés que vous pouvez redistribuer à votre avantage

1. Croire que la réussite vous permettra d’être heureux.

Un certain nombre d'entre nous pensent et sont persuadés que nous seronstrès heureux le jour où nous aurons atteint telle ou telle réussite, tel ou tel objectif, tel ou tel projet. Par exemple, "Je serai le plus heureux le jour où j'atteindrai un salaire de 4000 francs dans mon entreprise." À partir du moment où nous atteindrons cet objectif, nous pensons pouvoir enfin prendre soin de nous et consacrer du temps pour nous-mêmes. Nous serons pleinement satisfaits quand nous serons reconnus et connus... Cependant, il s'agit là de croyances que nous créons par rapport à la réussite. Le jour où nous obtenons le Saint-Graal, nous éprouvons un sentiment de contentement qui est rapidement remplacé par une nouvelle attente, un nouveau désir, nous entraînant dans une spirale sans fin. Il est important de comprendre que la réussite est un chemin à parcourir et non une fin en soi. La question à se poser est : comment puis-je être heureux en ce jour, avec ce que j'ai en ce moment ?

2. Croire que fermer les yeux vous permet de mieux vivre le changement.

Il s'agit d'une réaction face au changement, que ce soit une transitionde vie, professionnelle ou familiale : vous vous persuadez que le changement auquel vous faites face n'en est pas un. Vous faites l'autruche sans vous rendre compte que votre état d'esprit ne fait que renforcer votre blocage et votre sentiment de mal-être. Si votre intuition vous fait ressentir un conflit, une discordance avec ce que vous vivez, si vous rencontrez des blocages dans votre vie privée ou professionnelle, n'essayez pas de les combattre ou de les ignorer : acceptez-les tels qu'ils sont et demandez-vous ce que vous pourriez mettre en place pour les dépasser.

3. Croire que vous devez être capable de tout endurer.

Nous vivons dans une société où le monde du travail valorise laproductivité, la performance et la réalisation d'objectifs de manière incessante... Et quoi qu'il arrive, nous devons être capables de faire face à toutes les situations, sans broncher, et sans jamais recevoir d'aide extérieure. Et si nous pouvions pour une fois faire appel à quelqu'un lorsque nous nous retrouvons face à un mur?Demandez-vous spontanément qui serait la personne la mieux à même de vous aider (un ami, un proche, un collègue, un coach...) et que faire pour éviter de rester seul face à vos problèmes et difficultés.

4. Croire que vos émotions peuvent être un aveu de faiblesse.

Pour compléter le point précédent, notre société et le monde du travailnous poussent à porter un masque au quotidien, que ce soit à la maison ou au travail, comme s'il était possible de se couper en deux. Certaines émotions restent mal acceptées, notamment la tristesse et la colère. Lorsque nous éprouvons ces émotions, suite au conditionnement que nous avons subi, nous nous efforçons de les repousser et de les contrôler... jusqu'à ce que la goutte fasse déborder le vase et que nous finissions par craquer. Si vous ressentez de la tristesse ou de la colère, évitez de les refouler ou de les mettre de côté,et posez-vous la question : que signifie cette émotion pour moi ? Que cherche-t-elle à me dire ?

5. Croire que changer rapidement est un gage de succès.

Lorsque nous faisons face à une transition de vie ou professionnelle, un deuil, une séparation, un licenciement, nous nous conditionnons instinctivement à rendre ce changement aussi rapide que possible. Quitte à oublier les émotions que nous ressentons et à nous oublier nous-mêmes, dans l'espoir de nous en débarrasser. Cependant, changer prend du temps. Il est important de vous autoriser à prendre le temps de franchir ou de contourner le mur auquel vous faites face, pas à pas, sans vous précipiter et sans vous juger.

6. Croire que le jugement des autres est meilleur que le vôtre.

Il est naturel de vouloir se sentir aimé et accepté par les autres.Cependant, cette préoccupation peut finir par générer de nombreux effets négatifs dans votre vie, notamment sur votre estime de soi et votre confiance en vous. Si vous vous sentez obligé de plaire à tout prix et à tout le monde, vous risquez finalement de ne plaire à personne. Vous êtes la personne que vous êtes, et en tant que responsable de votre propre vie, vous êtes le mieux armé pour décider de ce qui est bon pour vous. Apprenez à vous respecter et à vous faire confiance.

7. Croire que cela n'arrive qu'à vous.

Enfin, c'est peut-être la croyance la plus évidente et en même temps laplus partagée : la croyance qu'il n'arrive qu'à vous que tout cela se produise. Pourtant, nous faisons tous l'objet de changements et de transitions dans nos vies, que ce soit en contexte privé ou professionnel, depuis notre naissance jusqu'à notre mort. Prenez un instant pour regarder autour de vous : connaissez-vous une seule personne à qui rien ne soit jamais arrivé ? Qui n'ait jamais vécu de phase de changement ou de transition dans sa vie ? Il y a de fortes chances que la réponse soit non.

Conclusion.

Libérez-vous de vos croyances limitantes et transformez-les en croyancesaidantes. Lâcher prise sur ses croyances limitantes et accepter de les transformer en croyances aidantes qui vous portent et vous libèrent représente un fabuleux défi en termes de travail sur soi. Vous pouvez bien sûr faire appel à un coach ou suivre une thérapie si vous n'arrivez pas à vous en sortir seul. En résumé, nos croyances jouent un rôle majeur dans nos vies, mais elles ne
sont pas figées. En travaillant sur elles, en les transformant et en les transmutant, nous pouvons améliorer notre qualité de vie grâce à des thérapies qui vous parlent et vous conviennent. Cela nous ouvre la voie vers une existence plus épanouissante, plus positive et plus riche en possibilités.

 

Quelques thérapies qui peuvent vous aider.

1 . L'Hypnose comme outil de transformation :

Explorez et transformez vos croyances limitantes en croyances aidantes.Accédez à votre subconscient, où elles sont ancrées. Facilitez leur révision et leur réorientation. Apprenez à être vous-même et unique.

2 . Le soin énergétique comme outil de transformation :

Débloquez les blocages et les perturbations inconscientes. Libérez voslimitations. Éliminez les chaînes qui entravent votre évolution et développement. Éliminez vos souffrances passées et présentes.

3. Le massage comme outil de transformation :

Lâchez prise, mettez le mental au repos, vivez dans le présent. Apaisezle stress, l'anxiété... Dissolvez les mémoires émotionnelles présentes dans votre corps. Soyez à l'écoute de vous-même, de vos désirs et aspirations. Gagnez en clarté d'esprit, avec des idées plus fluides et claires.